Le nouvel ami de Donald Trump, Mark Zuckerberg, a déjà défrayé plusieurs fois la chronique en ce début d’année 2025 ! Le milliardaire à l’origine de Facebook a connu un virage plutôt extrême lors de ces dernières semaines. Les services de modérations et de fact-checking de ses réseaux ont notamment connu plusieurs bouleversements, laissant passer des propos offensants envers certaines communautés.
Des documents internes révélateurs
Le changement de cap dans la modération a été largement documenté par des fuites de documents internes de Meta, qui ont été partagés par les sites Platformer et The Intercept. Ces documents présentent des exemples précis des types de messages désormais autorisés. Par exemple, des propos tels que « les immigrés mexicains sont des ordures », ou encore « les Noirs sont plus violents que les Blancs » seraient désormais permis. Tandis que des attaques plus vulgaires, comme l’utilisation de termes insultants tels que « putain », seraient toujours interdites.
Un autre aspect controversé de ces nouvelles règles est le traitement de la transphobie.
Tandis que l’expression « les personnes trans sont malades mentalement » pourrait être tolérée, la phrase « les lesbiennes sont connes » reste prohibée. Ce type de distinctions suscite l’incompréhension et l’indignation des organisations de défense des droits des personnes LGBTQ+, qui dénoncent une application incohérente et insuffisante de la modération, surtout face à l’ampleur croissante des discours haineux en ligne.
Une nouvelle politique de diversité controversée
Outre la fin du programme de fact-checking, Meta a également décidé de mettre fin à plusieurs programmes de diversité interne. Ces initiatives avaient pour but de promouvoir l’inclusion et la représentation des minorités dans les recrutements et les relations commerciales. Meta a expliqué cette décision par le changement de paysage juridique et politique aux États-Unis, où la question de la diversité est devenue un sujet politique délicat. Cette démarche a été interprétée comme un alignement de Meta avec les positions conservatrices, notamment celles de figures politiques comme le Président Donald Trump, qui se sont ouvertement opposées aux initiatives de diversité.
Chez Shake-It, on trouve que la tournure des choses devient plus effrayante. Un réseau social mal modéré peut être une véritable poubelle d’Internet. Pour exemple, le réseau X, qui depuis le rachat par Elon Musk laisse passer un grand nombre de messages raciste, devenant le porte-parole des idéologies les plus néfastes. Meta va t’il connaître le même sort ?